Raviver la flamme des apprentissages chez les élèves, faire resurgir et prolonger la mobilisation… oui mais comment ? Au cœur de l’action pédagogique, qu’est-ce qui permet de changer, de redonner du sens, de reconnaitre et acquérir des ressources, retrouver le désir, se remettre en mouvement ? Quels sont les effets, dans la classe et au-delà, d’un ou plusieurs élèves remobilisés sur les autres élèves, sur les enseignants parfois tentés par le découragement ? Sans nier du tout les difficultés ni les questionnements, un dossier qui ouvre grand l’appétit d’apprendre et d’enseigner.
Et si l'hétérogénéité des groupes d'élèves était une chance ? À rebours de la conception séparatiste qui a prévalu dans la réforme du « choc des savoirs » et la mise en place des groupes de niveau ou de besoin, bien des modalités d'enseignement permettent de prendre en compte les différences de compétences et de rythme entre les élèves. Ces alternatives s'appuient sur la coopération et le développement des compétences psychosociales.
Clothilde Jouzeau rend compte de pratiques de coéducation. Ainsi fait-elle le pari d’inviter les parents dans la classe, pas seulement pour assister à ce qui s’y fait, mais surtout pour co-construire les apprentissages et les différentes activités…
« Un professeur, une classe » : cette organisation ne correspond ni à la réalité de toutes les classes, ni à l’aspiration de nombreux enseignants en quête d’approches plus collaboratives et plus proches des besoins des élèves. Pourquoi ne pas tenter à votre tour le coenseignement ? Une pratique sur laquelle nous avons désormais suffisamment de recul pour en mesurer les bienfaits.
Adhère à l’association pour l’année civile en versant 67 €