Notre École permet-elle à l’enfant d’apprendre à exercer ses droits et à construire sa liberté citoyenne ? Les situations d’apprentissage installent-elles réellement un milieu propice à l’émergence progressive de l’autonomie des enfants. Intégrer les droits de l’enfant à la formation initiale et continue des personnels ne permettrait-il pas de donner une place plus forte à la déontologie professionnelle ? Une coéducation plus étendue peut-elle permettre une approche plus globale de l’enfant et de ses droits, différant de la relation duelle ?
La réforme du lycée permettra-t-elle de responsabiliser davantage le lycéen en l’autorisant à être davantage acteur de son propre cursus ? Lui permettra-t-elle, à l’instar de nos pays voisins, de davantage développer ses compétences au lieu de ne s’attacher qu’à un simple transfert de connaissances ?