Oser l'oral

n°400 - janvier 2002

L’oral est un outil puissant qui peut transformer l’ensemble de notre pédagogie au quotidien, il porte en germe un renouvellement de notre enseignement. Et, s’il est un risque, il est aussi une formidable chance.

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Particulier
Etabl. scolaire, association
Bibliothèque, médiathèque
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Description

Coordonné par Marielle Rispail et Françoise Faye

À l’école, l’écrit est tellement prégnant que l’oral pourtant omniprésent semble absent, un grand absent ! Il est resté ainsi un objet délicat sans vraiment trouver à se développer à l’école en dehors des genres habituels souvent dévitalisés (exposés ou débats comme succession de monologues...). Alors, comment lui donner vie quand les injonctions officielles affirment que les enseignants, quel que soit le niveau où ils enseignent, doivent se mettre à l’oral. Qu’est-ce à dire ?
Ici Oser l’oral n’est pas un impératif mais une proposition, des propositions de démarches errantes et tâtonnantes, vivantes quoi ! Deux temps pour Oser l’oral : réfléchir et se risquer, analyser et se risquer encore. En effet, il est souvent question de risque, risque pour l’élève et surtout pour nous enseignant. Car l’oral n’est pas un supplément d’âme ni un nouvel effet de mode. L’oral est un outil puissant qui peut transformer l’ensemble de notre pédagogie au quotidien, il porte en germe un renouvellement de notre enseignement. Et, s’il est un risque, il est aussi une formidable chance.
Pour nous aider à nous lancer, ce dossier nous donne des pistes de réflexions solides articulées à des dispositifs de travail expérimentés dans les premier ou second degrés, à l’université aussi. Vous trouverez des contributions de formateurs, les réflexions de J.-F. Halté, M. Laparra, E. Nonnon, C. Garcia-Debanc et une relecture de F. François.